Spé Histoire-Géographie Géopolitique et Sciences Politiques
Pour apaiser la mémoire du conflit franco algérien, le gouvernement français a décidé de financer la construction d'un monument commémoratif national de la guerre d'Algérie, en plus de celui installé quai de Branly à Paris. Ce projet doit réconcilier
3 groupes d'élèves ont planché sur le sujet.
Monument commémorant les défenseurs de l'Algérie française | |
À Nîmes, a lieu tous les ans le pèlerinage de Santa-Cruz. Les pieds-Noirs s’y rassemblent pour prier la Vierge d’Oran. Cette ville comptant de nombreux pieds noirs est un choix idéal pour ce monument. Ce monument est en mémoire aux pieds noirs. Nous souhaitions représenter la souffrance subie durant la guerre d'Algérie. Pour cela nous avons représenté un soldat à bout de souffle, épuisé, et triste d’avoir perdu ce combat. Le combat est ici personnifié par le fusil de guerre. Mais aussi le fait que le soldat ait laissé sa maison et qu’il transporte ce qui lui reste dans sa valise. Comme on le constate, eux aussi ont souffert durant ce conflit. Également, la chaussure militaire représente, quant à elle, la guerre et l’usure des soldats. Nous avons également représenté le drapeau français avec le symbole des pieds noir dessus est un symbole qui permet de rendre hommage et de rappeler que ce sont eux qui sont morts pour une Algérie françase. Pour finir au pied de la chaussure, le drapeau froissé de l’Algérie gît par terre afin de montrer que l'Algérie devait rester une Algérie français et non indépendante. |
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Monument défendant la mémoire du combat pour l'Algérie indépendante | |
En ce 5 juillet 2023, cette journée est très spéciale, voici 61 ans que notre cher pays est indépendant. Il nous semble capital de ne jamais oublier ce combat que nous avons mené durant 8 ans. Pour nos soldats, nos jeunes, nos familles, nous ne devons pas effacer de nos mémoires ce pourquoi nous sommes là aujourd’hui. C'est pour cela que nous avons décidé de créer un monument à l'effigie de notre engagement national. Un monument qui saura représenter à sa juste valeur les combats qu'ont mené des milliers d'algériens pour leur pays. Nous avons décidé de l’inaugurer ici-même, du haut de la falaise de Sidi M’Cid, au point de vue du Boulevard Zighoud Youcef, dans la wilaya de Constantine. Pourquoi avoir choisi cet endroit ? Il est tout simplement le vestige de notre lutte pour notre indépendance. C’est ici que des rassemblements se sont créés pour faire valoir nos convictions et cesser notre soumission. C’est aussi ici qu'on périt dans la douleur nombreux de nos combattants pour leur pays, qui sont aujourd’hui le symbole d’une immense fierté nationale. Pour ce qui est de l’emplacement, il nous a paru comme idéal puisqu’il se situe sur le Boulevard d’un des combattants les plus dévoué : Zighoud Youcef. Lui, qui est mort dignement après avoir été torturé par les forces armées françaises, qui a été un des piliers du Front de Libération Nationale, serait fier de voir un si beau monument sur le boulevard de son nom. Représentés sur ce mémorial, l’Algérie, ses combattants, leur rage et leur détermination afin d’acquérir l’indépendance de leur pays ainsi que leur mémoire. C’est notamment à travers les escaliers que la difficulté des combats mais aussi la persévérance est représentée. Ce combat pour l’indépendance n’as pas été un long fleuve tranquille, nous nous sommes unis afin de défendre ce qui nous revenait de droit. Nous avons également décider de représenter une étoile et une lune, celles présentes sur notre drapeau, afin de montrer l’importance de la foi musulmane dans notre pays, Pour ce qui est de la valise, placée juste à côté de l’un des soldats, elle symbolise tous ce qui nous ont aidé de loin, les français conscients de l’importance d'acquérir notre indépendance qui ont rassemblé ce qu’ils pouvaient. Il était nécessaire de le placer ce symbole de coopération même venu de ce qui pourrait sembler être le camp adverse. Afin de clore ce discours, nous aimerions remercier tous ceux qui nous aidé à financer ce projet, les associations [ insérer les différentes associations] mais aussi les membres du gouvernement algérien qui chaque jour oeuvre à préserver notre pays et son histoire. Aujourd’hui si ce mémorial arrive à voir le jour c’est grâce à la conscience et la maturité de chacun de ne plus avoir de haine envers le peuple qui semble nous avoir tant opposé mais de garder en mémoire ce qui se sont battus pour nous. Nous aimerions les remercier d’avoir donné leur vie pour nous en accorder une meilleure aujourd’hui. Merci. |
Monument commémoratif pour les victimes oubliées de la guerre d’Algérie |
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Ce monument sera construit à deux endroits : l’un sera situé devant la préfecture de police de Paris (hommage direct aux massacres des manifestations pacifistes algériennes par la police française le 17 octobre 1961), le second prendra place à Alger sur la place des Martyrs (lieu occupé et en partie aménagé par l’armée française durant la guerre) afin de témoigner de la violence engendrée en Algérie sur les citoyens et sur les soldats appelés au front (notamment durant la bataille d’Alger). Ces monuments donneront lieux à une journée de commémoration pouvant se décliner de deux façons :
Dans tous les cas, une flamme sera allumée devant le monument par le représentant du gouvernement algérien et français. Description du monument : Ce monument prend la forme d’une statue centrale sur un socle circulaire encadrée de deux piliers sur lesquels reposent des statues. La statue centrale représente une mère algérienne, son voile laisse échapper quelques mèches de cheveux et elle est habillée en tenue traditionnelle algérienne, posant une main bienveillante sur l’épaule de son enfant. Ces deux personnes (symboles d’innocence) n’ont pas de visages pour que tous les citoyens algériens puissent s’y reconnaitre, s’y identifier. La mère et son enfant sont enchainés par le bras. Chacune des chaines est tenues par d’un côté un soldat algérien sur un des piliers (il porte un foulard sur la tête ou une casquette et un insigne de l’armée algérienne) et de l’autre, sur le second pilier tenue par un soldat français (casque rond ou casquette et tenue de parachutiste). Les deux statues sont équipées de fusils et les piliers (fait en forme de pierre brute de couleur ocre) sont plus bas que la statue centrale (les bourreaux sont représentés comme inférieurs). Ils ont des expressions agressives sur leurs visages. Le socle de la statue centrale se décompose en deux strates. La première qui soutient directement la statue est gravée le long de la tranche avec des scènes de torture (afin de ne pas oublier que cette méthode violente fut la plus utilisée durant la guerre notamment du côté français). Le second socle, en dessous du premier et plus large que ce dernier, sera, de la même façon, gravé sur la tranche avec des scènes de soldats appelés français (engagés contre leur volonté dans la guerre) et des militants algériens tués durant les combats. Sur ce socle sera positionnée une grande coupelle en étain où brulera la flamme symbolique pour la journée de commémoration. Mesures : Le premier socle mesure 1m75 de diamètre Enfin, l’ensemble du monument sera construit avec la même roche que les monts d’Aurès en Algérie. Ce monument sera fait sur le modèle de l’architecture ksourienne (modèle algérien), aussi bien à Alger qu’à Paris. |
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